Né en 1958 à Lausanne, Raynald Métraux pratique la lithographie dans les ateliers Prolitho et Grapholith, de 1980 à 1988. Il fréquente le Tamarind Institute Albuquerque USA puis l’atelier Franck Bordas à Paris.
En 1991 il crée son propre atelier où il pratique la lithographie, la lithogravure, la linogravure, la typographie, la xylogravure et le monotype. De 2008 à 2023 il enseigne à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève. Raynald Métraux partage son activité entre les travaux de commande pour les artistes ou les éditeurs, ses propres éditions, la vente d’estampes et l’organisation d’expositions. Les estampes éditées par l’atelier font parties de nombreuses collections et ont fait l’objet de diverses expositions. Raynald Métraux est une référence essentielle de la création d’estampes contemporaines en Suisse Romande.
Texte paru dans le Palmarès 2016 de la Fondation Vaudoise pour la Culture
Distinctions
2019 Artisan d’art 2019, Journées Européennes des métiers d’art, JEMA Vaud
2017 Artisan d’art 2017, Journées Européennes des métiers d’art, JEMA Vaud
2016 Prix Arts Visuels de la Fondation Vaudoise pour la Culture
2016 Artisan d’art 2016, Journées Européennes des métiers d’art, JEMA Vaud
2015 Artisan d’art 2015, Journées Européennes des métiers d’art, JEMA Vaud
2014 Artisan d’art 2014, Journées Européennes des métiers d’art, JEMA Vaud
Sponsors
Stéphane Dafflon, le choix de la couleur
Alain Huck, signature de La Despedida
Anne Peverelli signe une feuille de la série des quatre bois gravés
Jean-Luc Manz signe « Jaloux d’Emma »
Francis Baudevin
Bellerive signé par Vincent Kohler …
Jean Crotti et Jean-Luc Manz
Epreuves avec Robert Ireland
Pierre d’Alain Huck et épreuve
Vincent Kohler au contrôle de la couleur …
Mingjun Luo, dessin sur pierre
Augustin Rebetez, linogravure
Impression d’une lithographie d’Olivier Mosset
Tilo Steireif, petite retouche avant la préparation de la pierre
Grandes feuilles de François Burland au séchage
Essais lithographiques avec Frédéric Clot
Bon à tirer : épreuve conforme au souhait de l’artiste, qui sert de modèle à l’imprimeur pour le tirage. Ce dernier reproduira cette image à plusieurs exemplaires, le plus fidèlement possible.
Crayon lithographique : crayon gras utilisé pour dessiner sur la pierre ou le zinc lithographiques.
Epreuve : résultat de l’impression d’une matrice (bois, cuivre, pierre) sur une feuille de papier. Synonyme de planche, feuille, gravure.
Epreuve d’artiste : épreuve réservée à l’artiste, tirée en plus du tirage numéroté et qui comporte la mention épreuve d’artiste ou E.A.
Epreuve d’essai : épreuve tirée pour la mise au point de l’encrage, de la mise en page et du choix du papier. Les épreuves d’essai aboutissent généralement au bon à tirer.
Epreuve justifiée : gravure comportant l’inscription du nombre d’exemplaires imprimés pour l’édition. Ce numéro d’ordre, suivi du nombre total d’exemplaires tirés, est en général indiqué en bas à gauche à la mine de plomb.
Epreuve hors commerce : épreuve d’archives non destinée à la vente.
Estampe : terme générique désignant une image imprimée à l’aide d’un support d’impression (matrice). Souvent utilisé comme synonyme de gravure.
Gravure : signifie à la fois l’élément d’impression (la planche) et son résultat (l’impression). Utilisé souvent abusivement comme synonyme d’estampe, mais ne s’applique pas aux techniques modernes comme la lithographie et la sérigraphie qui ne comportent pas à proprement parler de matrice gravée.
Gravure sur bois : technique d’impression en relief, dont la matrice est en bois. Les creux sont gravés à la gouge et les reliefs reçoivent l’encre.
Justification : numérotation du tirage sur la planche où figure le numéro d’ordre de l’estampe suivi du nombre total du tirage (ex : 1/50, 2/50, etc.).
Lavis lithographique : procédé utilisé en lithographie pour obtenir à l’impression les effets du dessin au lavis. L’artiste peint simplement au pinceau sur la pierre.
Linogravure : technique d’impression en relief, dont la matrice est en linoléum.
Matrice : support d’impression (en bois, en métal, en pierre, etc.) permettant la reproduction d’une image.
Monotype : procédé d’estampe qui est entre la gravure et la peinture. L’artiste peint directement sur une plaque (en métal, en plastique, ou en verre), à l’aide d’un pinceau et de peinture à l’huile ou d’encre grasse, puis pose un papier par-dessus. Une pression manuelle ou un passage sous presse permet le transfert de l’image sur le papier.
Papier à la cuve : papier fabriqué manuellement à l’aide d’une forme que l’on plonge dans la cuve pleine de pâte à papier.
Papier vélin : papier très uni, de grain régulier et sans vergeure.
Papier vergé : papier comportant des vergeures, série de lignes parallèles obtenues par les fils de laiton sur la forme servant à fabriquer la feuille de papier. Ces vergeures sont visibles à contre-jour.
Pierre lithographique : pierre calcaire qui provient principalement de Bavière et qui a été utilisée comme support dès les débuts de la lithographie.
Plaque : support gravé, en métal ou en bois, permettant l’impression d’estampes.
Planche : plaque de bois pour la gravure et, par extension mais d’une manière usuelle, toutes les plaques servant à la gravure (en plastique, en métal, etc.). Par métonymie, la planche est également l’épreuve qui est tirée.
Rehaut : intervention manuelle sur une épreuve après l’impression et qui n’est pas inscrite dans l’élément d’impression (touche(s) d’aquarelle, de gouache, de crayon, etc.).
Sérigraphie : technique d’impression apparentée au pochoir, dont la matrice est un écran de nylon (ou de soie). L’encre traverse les parties non obturées du tissu.
Taille-douce : terme générique désignant l’impression en creux, par opposition à l’impression en relief (gravure sur bois). Le dessin gravé reçoit l’encre. Font partie de la taille-douce des procédés aussi divers que le burin, l’eau-forte, la pointe sèche, l’aquatinte ou encore la manière noire.
Tirage : 1° l’opération d’imprimer ; 2° l’ensemble des épreuves produites par cette opération ; 3° le nombre d’épreuves fourni pour l’édition.
Texte Nicole Minder et Stéphanie Guex